lundi 14 décembre 2009

réponse à jcdb

Il y a effectivement bien des choses à dire sur la scénographie et sa mutation, sinon qu'elle est permanente, et donc défiant l’idée même de définition. Trop de choses. Pas assez de temps.

J’observe : Fabre puis Castellucci associés à Avignon ; Eliasson, Kapoor et Zhang Huan à l’ouverture des dernières saisons de la Monnaie ; l'évolution actuelle du paysage scénique et la manière avec laquelle le plasticien se substitue au binôme metteur en scène/scénographe, plutôt que d’enfermer notre discipline dans un carcan, devrait nous pousser à retourner dans une condition d’ignorance, d’innocence.

De plus, la nature profonde du théâtre est sauvage, dangereuse, transgressive, belle. Et ce serait la mutiler que de vouloir y circonscrire des rôles trop rigides au sein de rapports trop hiérarchisés, entre dramaturge et scénographe, entre texte et image. Le théâtre est pour moi avant tout l’art de la chair, au delà de cette dérive, je ne sais pas si je suis déjà capable de lui trouver une autre définition.

Je crois bien que non.

Bien à toi

Boris