samedi 15 octobre 2011

Le Salon des Refusés #1



Dans une boîte placée au centre du foyer de la Balsamine, véritable théâtre dans le théâtre, le Salon des Refusésproposera une programmation parallèle non-officielle sur base des idées qui, dans l’esprit de leurs auteurs, ne peuvent appartenir à la scène officielle parce qu’ils les jugent, dans un sursaut de lucidité ou d’auto-censure, indignes. Ces rebuts qui auraient dû disparaître dans les oubliettes de leurs pensées obscures, et auxquels les spectateurs ont réchappé souvent de justesse, ont trouvé ici, in extremis, un espace d’expression et d’épanouissement pour le meilleur et pour le pire, mais sans jury ni récompense.


Calendrier
Claude Schmitz
Maintenance
Boris Dambly
Refusés
Chloé De Grom, Arié Mandelbaum, Patchouli, Madely Schott, Arieh Worthalter, Olivier Zanotti. Avec la participation amicale de Thomas Cruise Mapother IV.
Imagerie numérique
Arnaud Poirier
Bruitages
Daniel Perez Hajdu

Avec l’aide de Richard Klein, Romain Lissoir, Clément Losson

Une production de la Balsamine et Paradies

Une production de la Balsamine.

mercredi 15 juin 2011

There's No Place Like Home



lundi 16 mai 2011

Collectif RE: Dessert [or nothing]


RE: (Belgique, 2011) est un collectif transdisciplinaire réuni autour d'une expérience performative : Dessert. Face à l'aliénation des bonnes moeurs, le repas tourne à la scène de drame. L'épreuve de la table est semée de diverses perturbations. La détermination à accomplir ce qui a été entamé pousse les performeurs dans leurs propres limites. La vidéo et les décors sont les seuls indices d'une action vécue. Avec Boris Dambly, Britta Voßmerbäumer, Julie Gilbert, Madely Schott & Valentin Périlleux.







© Michel Reuss

L'histoire de l'Oeil





lundi 23 août 2010

.

"-C'est vrai que
quand on construit un pont,
on y intègre l'emplacement
pour le miner ?

-Pourquoi cette question ?

-Ça me paraît
une bonne façon de procéder.
On imagine quelque chose
y compris le moyen de le détruire.

-Excellente pratique.
Mais on ne prend plus
ces précautions de nos jours.
Des ponts coupés derrière soi..."




Stade de Wimbledon (Le), de Mathieu Amalric, avec Jeanne Balibar

dimanche 13 juin 2010

mercredi 5 mai 2010

lundi 3 mai 2010

mardi 20 avril 2010

lundi 22 mars 2010

oedipe, découpage

"Tous les fleuves de l'orient ne suffiraient pas, je crois, à laver, à purifier cette demeure de toutes les horreurs qu'elle cache."

Oedipe Roi, Sophocle









samedi 20 mars 2010

mercredi 17 mars 2010

mardi 16 mars 2010

lundi 15 mars 2010

du sang à la tête

Explorer l’espace public ou semi-public autour des halles, donc, ….
L'espace public me parait naturellement hostile.
Je connais mieux le plateau, qui est un lieu de consensus, où la prise de pouvoir du performer se déroule d'un commun accord avec le spectateur.
Les zones urbaines constituent à mon sens une sorte de hors champs de l’art ; les pratiques performatives, une fois sorties de leur contexte institutionalisé, y seraient vouées presque uniquement à la dissension, puis au désintérêt.
En tentant de réactiver une relation entre ma pratique artistique et l’environnement public, je ne peux que m’exposer à ce constat tragique : l’art n’a plus aucun impact sur les consciences collectives, ne parvient plus à façonner un monde déjà trop marqué par la violence du quotidien.
Je ne peux agir qu’à l’intérieur de cet état de fait.
Don DeLillo a écrit quelque part que ce que les terroristes ont gagné, les artistes l'ont perdu.
Voilà ma piste.
Pour recoloniser l’espace public , je dois m’approprier le modus oprendi d’une guérilla urbaine : avec un minimum de moyen technique, obtenir un maximum de retombée médiatique. Revisiter l’iconographie du terrorisme.
Remettre en cause la posture héroïque de l’artiste.
Le faire tomber. Littéralement. Comme tombe le corps d’un bâtiment qui s’effondre. Un seul corps entraînant l’effroi et la fascination collective.